Vous souhaitez acquérir un appartement, mais vous ne comprenez pas tous les frais annexes à l’achat du bien immobilier. Il est vrai qu’entre les frais de notaire, les frais d’agence, les frais de dossier, les intérêts et l’assurance du prêt, il est parfois difficile de s’y retrouver. Le point sur l’assurance achat immobilier.
Choisir l’assurance prêt immobilier du prêteur
Vous envisagez ou avez déjà signé un compromis sur un programme immobilier à Lyon par exemple, et vous voilà lancé dans le parcours du financement. Les organismes bancaires vous indiquent le taux d’intérêt, mais ne signalent pas toujours clairement les frais générés par l’assurance. Ils proposent généralement de vous assurer contre le décès, la maladie, l’invalidité et/ou la perte d’emploi. Il faut tout d’abord savoir que cette assurance n’a pas de caractère obligatoire, mais l’organisme prêteur l’exige bien souvent. Pour le co-emprunteur, cela représente le fait de n’avoir à payer qu’une partie du prêt en cas d’accident. Mais il faut également savoir que les emprunteurs ne sont pas tenus de souscrire l’assurance proposée par le prêteur…
Choisir une meilleure offre d’assurance emprunteur
Depuis 2010 et la loi Lagarde, l’emprunteur peut choisir une assurance plus avantageuse que celle de la banque qui finance le projet. Et, depuis la loi Hamon, l’assurance souscrite chez le prêteur peut être résiliée la première année du crédit. La loi demande en revanche que le niveau de garantie soit équivalent à celui proposé par le financeur. Ainsi, dans le cadre d’un achat d’appartement neuf à Lyon par exemple, en plus des économies sur les frais de notaire, il sera donc possible de limiter également les frais d’assurance. À noter en outre que les personnes ayant eu des problèmes graves de santé peuvent bénéficier d’une assurance de prêt immobilier via la convention Aeras.
Se renseigner avec plusieurs établissements pour avoir un comparatif des prix et des prestations reste primordial pour ne pas signer un contrat qui ne correspond pas à ses attentes.